Saturday, April 20, 2024
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Trouver un traitement contre le VIH: les problèmes éthiques

Un article a récemment investigué et fait un résumé des questions éthiques associées à la recherche pour développer une cure pour le VIH et implémenter sa mise en œuvre subséquente.

Il y existe toujours environ 36.7 million de personnes atteintes du VIH malgré l’usage mondial de la thérapie antirétrovirale (ARV), qui a aider à réduire les mortalités causées par le SIDA de 48 % dans les dernières 11 années. En 2015, environ 1.1 million de personnes dans le monde entier ont mûrit des complications liées au VIH-sida. Dès que l’ARV n’est pas un remède au VIH, le VIH demeure une maladie mortelle.

En 2008, un patient Berlinois était le seul d’être guéris du VIH. Avant cela, trouver le remède au VIH semblait impossible. Ceci a suscité une nouvelle vague d’intérêt pour l’étude des nouvelles stratégies potentielles pour trouver une manière d’éliminer le VIH. Un traitement curatif contre le VIH a besoin d’être efficace, sûr, peu couteux et extensible puisque c’est une épidémie mondiale.

Des questions éthiques se posent à la traduction de la recherche sur les modèles animaux envers l’application des humains dans les essais cliniques et doivent être pris en compte lors des recherches visant à trouver un traitement. Combler ce fossé entre la recherche fondamentale actuelle, la découverte d’un traitement et la mise en œuvre du traitement dans des conditions réelles seront importantes.

Les chercheurs des États-Unis ont mené une revue de nouveaux traitements pour le VIH et les éthiques de recherche pour cerner tous les défis éthiques et les difficultés de mise en œuvre potentiels qui pourraient survenir pour les chercheurs, les responsables de la réglementation et des décideurs impliqués dans la recherche. Cette revue était récemment publiée dans PLOS Medicine.

L’anticipation des défis d’éthiques et de mise en œuvre avec la recherche en transfert, la recherche qui traduit la recherche scientifique fondamentale à la pratique médicale avec des résultats significatifs sont nécessaires. Des chercheurs antérieurs ont effectué un cadre de recherche pour la recherche en transfert qui vise à aider des recherches futures à maîtriser les conséquences éthiques potentielles qui se présent avec des avancées scientifiques et technologiques. Dès qu’un traitement contre le VIH serait mis en place dans les milieux cliniques et affectera la santé publique, ce cadre sera un outil essentiel pour aider les recherches actuelles à traduire dans les interventions efficaces, sûres et respectueuse des principes éthiques.

Les problèmes éthiques en rapport avec les modèles animaux

Actuellement, la majorité de la recherche sur une cure pour le VIH sont à la phase pré-clinique. Cette phase inclut les expériences qui consiste dans les gènes, les modèles animaux, les lignes cellulaires, étudient les voies des récepteurs et les mécanismes impliquées en la transmission, l’infection et réplication du VIH. La recherche du VIH utilisant des modèles animaux a permis aux chercheurs d’étudier comment le VIH reste à l’état latent dans les cellules et la persistance du VIH en a accompli des progrès importants pour les traitements contre le VIH. Cependant, des problèmes éthiques surviennent avec l’usage des modèles animaux.

La conception des expériences sur des modèles animaux doivent être rigoureusement scientifiques puisqu’ils peuvent être traduites à fin des études humaines. Il est important de noter que les questions éthiques des études sur les animaux ne sont liées seulement à la recherche sur le VIH, que la majorité de la recherche est à la phase pré-clinique et le rythme de cette recherche, étant donné les fonds considérables investi à la recherche d’un remède.

Premiers essais cliniques chez l’humain sont exposés au risque le plus élevé

Les approches de recherche expérimentale pour trouver un traitement contre le VIH incluent la thérapie génique, les transplants de cellules souches, les nouveaux médicaments, les produits biologiques et les médicaments déjà approuvés avec nouvelle utilisation. Pour traduire la recherche pré-clinique qui inclut ces approches à fin des premiers essais chez l’humain, plusieurs questions éthiques pourront survenir et tous les efforts doivent être déployés pour réduire les risques et maximiser les bénéfices cliniques et la valeur sociale de l’étude. Alors que la recherche actuelle sur le traitement contre le VIH consiste en des travails expérimentaux, les risques sont élevés et les possibles bénéfices cliniques de l’individuel sont minimales, ce qui veut dire que les chercheurs doivent être très claires et informatives au processus de consentement quand les participants s’inscrivent. De plus, il est probable qu’un remède au VIH nécessitera une combinaison des traitements, ce qui augmente les risques associés à la recherche clinique, mais aussi les risques sociaux, économiques, légaux et psychosociales.

Trouver la bonne population étudiée

Un autre aspect important dans la conception des essais cliniques est d’assurer que la sélection des participants de l’étude est juste et équitable, avec des participants sélectionner des populations qui sont représentative de ceux atteintes du VIH. Pour l’instant, ces populations (les pays à revenu faible et intermédiaire) et les sous-groupes de personnes (les personnes de couleur, les femmes et les personnes transgenres) sont sous-représentées dans les recherches sur le VIH. Ceci limite la capacité d’extrapoler les résultats significatifs et peut affecter la découverte d’un remède possible.

Comment peut-on évaluer le succès ?

Actuellement il existe peu d’essais cliniques de phase tardive à la recherche d’un traitement potentiels pour le VIH et de biomarqueurs limitées pour prédire l’efficacité de ces traitements potentiel contre le VIH. Ceci illustre la nécessité pour le développement des indicateurs bien définies de l’efficacité du traitement contre le VIH en identifiant les marqueurs biologiques qui indiquent si le virus a été éliminé ou supprimé.  Les chercheurs devraient aussi identifier un certain temps qu’ils devaient laisser s’écouler avant qu’un patient russe déclaré guéri, comme les patients atteints de cancer en rémission sont considérés guéris après cinq ans sans cancer.

Comment distribuer un traitement possible ?

L’implémentation d’un traitement contre le VIH serait difficile dont l’intervention nécessite les médecins d’être en accord avec le traitement puisque les patients pourraient le recevoir, ainsi que le prix reste abordable et accessible. Les prix couteux généralement associés à de nouveaux traitements est un élément important pour un remède au VIH alors que de nombreux personnes atteints du VIH vie dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Ce serait contraire à l’éthique de refuser aux personnes atteintes du VIH l’accès à un futur traitement contre le VIH en raison de prix couteux. De plus, l’extensibilité d’un traitement contre le VIH potentiel pose de grands défis éthiques et d’exécution qui ont dû être prises en considération étant donnée le nombre de personnes atteint de VIH actuellement. Pour assurer la distribution mondiale dont la mise en œuvre est faisable plusieurs facteures telles que les pénuries de personnel de santé qualifié, le financement et le contrôle de la qualité devraient être prises en considération.

Cet article récent souligne quelques des défis pour trouver un traitement contre le VIH sûr, efficace, abordable et extensible. Le capital humaine, financière et sociale qui était et continue d’être investie dans le cherche est incroyable et apprécier les défis éthiques et difficultés de mise en œuvre au tour de la recherche en transfert est crucial. Les efforts constants des chercheurs et parties prenantes pour s’assurer que les problèmes potentiels qui surviennent pendant toutes les phases de trouver un traitement contre le VIH sont prévues, négociés et réglées sont importantes pour aider le progrès à trouver un traitement contre le VIH.

 

Écrit par: Lacey Hizartzidis, PhD
Traduit par : Paige Ross

Reference: Dubé K, Sylla L, Dee L, Taylor J, Evans D, Bruton CD, Gilberston A, Gralinski L, Brown B, Skinner A, Weiner BJ, Greene SB, Corneli A, Adimora AA, Tucker JD,Rennie S. Research on HIV cure: Mapping the ethics landscape. PLoS Med. 2017 Dec 8;14(12):e1002470. doi: 10.1371/journal.pmed.1002470. eCollection 2017 Dec.

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